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Lise
Le Joliff
Homicae, 2015
Installation DNSEP, École supérieure des Beaux-Arts, Angers.
Installation dessin (12m²), installation sonore, Posca blanc sur carton plume noir, spots.
21 grammes
La théorie de la masse de l’âme, ou théorie des 21 grammes, est une théorie émise par le médecin américain Duncan MacDougall en mars 1907.
Sur la base d’expériences réelles, celui-ci émet l’hypothèse que le corps humain aurait une âme et que cette âme aurait une masse estimée à 21 grammes (trois quarts d’once). Au moment de la mort, l’âme s’échapperait du corps humain qui se retrouverait allégé de ce poids.
MacDougall pèse six patients moribonds avant et après leur mort. Constatant dans l’écart des mesures une portion non nulle et d’après lui non justifiable biologiquement, il en déduit qu’il pourrait s’agir de la masse de l’âme s’échappant du corps humain.
Il reproduit l’expérience sur quinze chiens, probablement empoisonnés et ne constate aucune variation.
Il extrapole alors que seul l’Homme possède une âme. Un compte-rendu de ces expériences est publié par le New York Times en mars 1907.
WORK IN PROGRESS...
Plombs de 21 grammes cristallisés dans le sel, suspendus, formant une impression de nuage
vanité
Cette future installation interroge la fragilité de la vie en reprenant l’un des symboles de vanités du XVIIe siècle, le crâne.
Réalisé avec la technique du Raku-Yaki, cette pièce unique aux craquelures aléatoires nous rappelle notre propre finitude.
Dans cette allégorie de la mort, la vie est représentée par une anémone de mer rouge, l’Actinia equina.
Paradoxalement, cela amplifie l’idée du temps qui passe dans une certaine violence, puisqu’elle n’est pas sans rappeler une blessure sanglante.
L’aquarium devient un appel à la modestie, au recul de l’individualisme, une invitation à jouir de l’existence.
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